Bois de chauffage : les bons réflexes pour moins polluer

L’heure est à la protection de la planète et de la santé. L’utilisation du bois de chauffage et plus spécifiquement des bûches compressées est devenue très répandue ses dernières années dans les maisons. Il est donc important de savoir si son utilisation est polluante ou non et s’il est vraiment sans danger ou au contraire s’il présente un grand risque pour l’environnement et pour la santé. Le pétrole ne cessant d’augmenter ses prix, le bois de chauffage connait un énorme succès auprès des familles. Il faut, cependant, adopter de bonnes pratiques pour moins polluer.

bois chauffage

Les informations utiles à connaître

Le bois de chauffage est pointé du doigt depuis quelques temps comme étant responsable des pics de pollution observés surtout en hiver. Tout d’abord, il faut savoir que le bois de chauffage est une énergie renouvelable. Il émet essentiellement du gaz carbonique (CO2) lors de sa combustion. Ce gaz est absorbé par les végétaux et remplacé par de l’oxygène lors de la photosynthèse, cela signifie que le gaz polluant émis est compensé, sauf dans le cas de l’usage d’un bois issu de la déforestation. Sa contribution aux émissions de particules fines de diamètres inférieurs à 2, 5 micromètres est de 7 à 8%, ce taux est semblable au trafic routier. Cette mesure a été faite par des spécialistes en analysant les particules de l’air lors d’importantes utilisations de bois de chauffage dans les foyers, notamment en hiver. Il faut également comprendre que cette saison favorise la concentration de particules fines dans l’air. En effet, lorsqu’il ne vente pas et que la température est très basse, ces particules ne remontent pas et s’accumulent en basse atmosphère. A la différence du Co2, les gaz émis par les échappements des véhicules ne sont pas absorbés par les végétaux pour être transformés en oxygène car la plupart de ces gaz nocifs ne sont pas du gaz carbonique. Il s’agit essentiellement du monoxyde de carbone, monoxyde et dioxyde d’azote et de particules fines. Le bois reste moins polluant que le gaz. Cependant, la combustion de bois émet également des composés organiques volatils ou COV. On comprend donc à partir de là que ce n’est pas l’utilisation du bois qui est responsable du vrai problème, c’est la façon dont celui-ci est utilisé. En effet, les familles n’étant pas bien informées, elles emploient des pratiques non recommandées et nuisibles pour l’environnement. Il est donc important de se pencher sur le sujet car contrairement à plusieurs pratiques polluantes, changer quelques habitudes peut faire une grande différence.

La qualité et l’origine du bois sont des éléments non négligeables

Brûler des déchets verts dans son jardin est interdit par la loi car cela dégage des substances nocives pour la santé et provoque un gène ainsi qu’une odeur désagréable pour autrui. Cela est surtout accentué par le fait que ces déchets sont humides lors de la combustion. Le même principe s’applique au bois de chauffage. Si le bois n’est pas bien sec, il pollue plus. Il est donc important de bien s’informer sur la qualité du bois à brûler avant de le choisir. Il est préférable d’utiliser du bois compressé car son taux d’humidité est très faible et aucun additif chimique n’est rajouté lors de sa fabrication ce qui en fait le meilleur produit écologique pour ce type de chauffage. Il est aussi facile à casser en morceaux afin de simplifier le démarrage du feu. Lors de l’achat du bois de chauffage ou du bois compressé, la nature ou l’essence de fabrication doit également jouer un rôle dans le choix du bois à utiliser. En effet, les résineux comme le sapin ou le pin polluent plus mais peuvent présenter certains avantages au niveau de la façon de chauffer puisqu’ils brûlent plus vite et procurent une température très élevée. Les bois durs (hêtre, chêne, frêne, châtaignier, charme, noyer, acacia, arbres fruitiers, etc.) présentent également chacun leurs caractéristiques propres (l’odeur dégagé, la couleur des flammes, la rapidité de consommation, etc.). Le hêtre et le charme, par exemple, sont très réputés pour leurs belles flammes. Il émet donc moins de fumée et possède un très grand pouvoir calorifique. Lorsque le bois brûle et émet de bonnes flammes, il y a moins de suie, le conduit est donc plus propre. Cela occasionne donc moins de travail pour le ramoneur. Il faut donc bien se renseigner pour avoir le meilleur produit.

L’importance de bien choisir son appareil de chauffage

Il faut également prendre en considération l’appareil de chauffage de la maison. La nature de cette dernière, sa qualité et son entretien sont mis en cause. Tout d’abord, la nature de l’appareil. Les foyers ouverts doivent être installés dans une pièce sécurisée et aérée. C’est-à-dire que, de préférence, la pièce ne doit pas être équipée d’un parquet ou d’une matière qui s’enflamme facilement. Cette matière doit se situer le plus loin possible du feu. Les cheminées traditionnelles émettent le plus de gaz à effet de serre par rapport à un foyer fermé ou à un équipement moderne. Il faut donc renouveler l’installation en privilégiant les foyers fermés ou les équipements plus modernes qui respectent l’environnement. La qualité du dispositif de chauffage permet aussi de réduire considérablement l’impact de la fumée sur l’atmosphère. Il faut privilégier les appareils labellisés écologique comme ceux munis d’un label Flamme Verte 5* par exemple. En effet, ses dispositifs polluent trente fois moins par rapport aux appareils non labélisés. Les outils utilisés pour le chauffage doit être équipés de filtre à particules limitant l’émission de particules polluantes. Cela est tout aussi important pour l’environnement dans son impact global sur la planète que pour la santé de chaque résidant de la maison. En effet, les particules nocives peuvent provoquer l’altération des fonctions pulmonaires, des problèmes cardio-vasculaires et la diminution de l’espérance de vie. Il ne faut pas négliger l’entretien des appareils. Lorsqu’un composant est défectueux, il faut le remplacer s’il est irréparable. Il faut donc veiller à surveiller de façon systématique l’état de l’appareil. Les cheminées doivent également être ramonées de façon régulière, en moyenne deux fois par an. Une cheminée mal ramonée présente un taux élevé de risque d’incendie. Or, la fumée des incendies est composée du monoxyde de carbone, un gaz très toxique et mortel.

Les habitudes à adopter au quotidien

Des habitudes de tous les jours doivent également être adoptées. Il ne faut surtout pas utiliser d’autres produits non naturels en plus du bois. Il s’agit d’éléments plastiques, de papiers, d’encre, etc. Ses composants, lors de leur combustion émettent une grande quantité de gaz toxiques. Non seulement, ils sont nuisibles pour les poumons et pour la santé en générale, mais ils sont également mauvais pour l’environnement.

Il faut également avoir de bonnes habitudes pour entretenir le feu. Priver son foyer d’oxygène pour ralentir la combustion est une mauvaise idée. En effet, cela provoque plus de pollution car le feu ne s’allume pas correctement, même s’il permet dans certains cas de faire durer le feu. Cependant, il ne chauffe pas bien, et n’atteint pas, au final, le but recherché.

Il faut également entretenir son appareil et le garder propre surtout pour protéger ses poumons. En effet, le chauffage à bois est responsable d’une grande partie de la production de poussière dans l’atmosphère. Si le foyer n’est pas régulièrement nettoyé, le reste des cendres et des particules vont se propager dans la maison et dans l’air que les personnes respirent régulièrement, mauvais pour les personnes allergiques à la poussière et détériore également la qualité de l’air. Pour plus d’informations, cliquez ici

Il est préférable d’acheter le bois des semaines à l’avance avant son utilisation ou pendant la saison sèche afin de s’assurer que le bois est bien sec. Cela peut également présenter certains avantages sur les prix et en cas de forte demande lors des saisons hivernales, il pourrait y avoir des ruptures de stock, cela peut pousser à l’utilisation d’autres produits non recommandés comme vu précédemment. Son stockage doit se faire dans un endroit sec, aéré et sécurisé. Cela est très important qu’il s’agisse de buches naturelles ou de buches compressées pour garder le taux d’humidité à un seuil bas. Un des nombreux avantages du bois sec est le fait qu’il est plus facile à allumer. Il permet aussi d’effectuer une économie sur le nombre de buches à employer.

Ainsi, l’appareil de chauffage joue un rôle principal dans l’écologie. Il faut se procurer des appareils modernes qui polluent moins que les cheminées traditionnelles. Il faut également les équiper d’un filtre à particule et enfin, il est préférable de choisir les dispositifs à label écologique. L’entretien des appareils de chauffage (foyer ouvert, foyer fermé, poêle, etc.) doivent se faire régulièrement pour amoindrir les risques de pollution et d’incendie. A part, l’appareil, il faut considérer le bois utilisé. Les bois secs sont à favoriser. La nature du bois est aussi importante. Il existe en ce moment du bois compressé qui est réputé pour son taux faible d’humidité et sa fabrication totalement sans produit ou procédé nuisibles à la santé. Enfin, certaines habitudes sont à prendre comme le nettoyage régulier du dispositif de chauffage, le stockage du bois dans un endroit sec et aéré, etc.

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